Gens de Séoul 1919 Oriza Hirata

UNE COPRODUCTION CDN DE MARSEILLE THÉÂTRE LA CRIÉE / SYSTEME FRICHE THÉÂTRE-FRICHE LA BELLE DE MAI / THÉÂTRE DE AJMER / THÉÂTRE COMEDIA AUBAGNE.

Il y a dans la radiographie que Oriza Hirata opère de la société japonaise, l’image d’une nécrose dégénérescente qui nous guette, l’aspiration fainéante à coller au moule, le recours à la cruauté comme ultime langage. Sans céder à la tentation morale ou historique, Hirata nous met le nez dans nos miasmes identitaires. 

De ce théâtre venu d’ailleurs, cousu d’angoisses susceptibles de provoquer d’irrépressibles fou-rires, advient l’empathie, quelque chose comme une catharsis qui ferait un pont entre nos identités de bourreaux.

Franck Dimech relève le pari : ils sont dix-neuf sur le plateau de la Criée à tirer les fils entrecroisés de minuscules histoires qui sont autant de microfissures dans l’ordre établi. Il laisse aussi toute leur place aux silences, aux mots suspendus, entre banalité, vide et folie douce.

René Solis, Libération.

Une fresque théâtrale qui semble avoir été tracée à l’encre de Chine, avec finesse, noirceur et précision.

Marie-Ève Barbier, Marseille l’Hebdo.

2h20 plus tard, les spectateurs applaudissent de longues minutes cette pièce qui réussit à jamais sombrer dans la morale, sans héros ni figure marquante, à montrer par petites touches les rapports entre ceux qui vivent en pays conquis et les exploités.

Kim Hye Gyeong & Jean-Claude de Crecsenzo, Littérature Chinoise et Traduction.

La pièce est un chef d’œuvre d’humour et de construction. Réputé pour ses outrances, Dimech prend son public à contre-pied. Et excelle ici dans l’art de l’incise et du minimalisme.

Marie-Ève Barbier, Marseille l’Hebdo.

 

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