L'échange Paul Claudel
UNE COPRODUCTION LA SEINENDAN (TOKYO), SYSTEME FRICHE THÉÂTRE- FRICHE LA BELLE DE MAI ET THÉÂTRE DE AJMER (MARSEILLE).
- De répétition en répétition, nous éloignant de la France et nous éloignant du Japon, exacerbant les rapports entre les personnages jusqu’au malentendu, nous avons traversé sans presque nous en rendre compte le miroir claudélien. Et sans jamais y être allés ensemble, nous avons reconnu cette terre de mots, où chacun tente, avec plus ou moins de désespoir, de bâtir pour se rejoindre, des constructions de fortune qui s’avèrent finalement brisées en leur milieu. Ainsi notre Échange est l’histoire de ces chutes d’humanités dans le vide. Franck Dimech, entouré d’un formidable quatuor de comédiens japonais, livre une adaptation sensorielle et puissante de « L’Echange » de Paul Claudel. Une brillante et complexe analyse des rapports humains, de la perte de l’innocence, du capitalisme et du passage au monde moderne. L’importance que le directeur du Théâtre de Ajmer accorde aux corps est d’une précision d’horloger et invente un autre langage. @Cédric Coppola, La Marseillaise.
- Une pureté et une densité fascinantes. Dans ce huis-clos au rythme frénétique sans le moindre instant creux, la sensation de « voyager », d’opérer une « traversée du miroir claudélien » est omniprésente. Dimech accorde à ses comédiens virtuoses une liberté corporelle inouïe, parfois exubérante, parfois violente. Leur engagement, leur élasticité, leur présence vocale et leur richesse expressive suscitent l’admiration. Le public marseillais, comme le démontrèrent ses ovations enthousiastes, encouragea sans retenue ce « culture clash ». @Jens Rosteck, Revue de la Société Paul Claudel.
- Une irréductible altérité. Mais une fois cette étrangeté posée, tout nous invite à négocier avec elle. On pénètre avec une étonnante facilité les ressorts internes de la pièce. La vraie raison : Franck Dimech va à l’essentiel et les quatre interprètes se plient avec énormément de souplesse à cette mécanique humaine autant cruelle qu’inexorable. @Fred Kahn, www.mouvement.net.