LA RIVIÈRE DRAGUÉE

CRÉATION 2024, EN PARTENARIAT AVEC LE THÉÂTRE ANTOINE VITEZ À AIX-EN- PROVENCE, LE THÉÂTRE DU BRIANÇONNAIS ET LA DISTILLERIE À AUBAGNE

DOSSIER LA RIVIÈRE DRAGUÉE
 

La pièce est inspirée d’un fait divers survenu en France en 1987 : la découverte du corps sans vie d’une fillette au bord de l’autoroute A10. Pendant 35 ans, la police cherchera en vain les auteurs, les causes et le motif du crime, et jusqu’au nom même de l’enfant que les médias, par défaut, nommeront ’’La petite martyre de l’A10’’. La Rivière draguée transpose ce fait divers à Taïwan, aux abords de la rivière Tamsui, qui traverse la ville de Taipei. Le souvenir du meurtre hante la ville et modifie ses habitants. Des légendes urbaines naissent, que les enfants se racontent le soir pour se faire peur. Il neige en été, le cours de la rivière s’inverse, des fantômes se manifestent. De ce chaos inouï émergent 5 figures, qui s’avancent l’une après l’autre vers nous, pour nous parler : un enquêteur de police, un misanthrope, une rivière, une prêcheuse des rues et le spectre de l’enfant morte. »

 

  • « Dans cette fausse simplicité du ressassement, dans cette langue commune, Arno Calleja envisage toutes les conséquences, discours nés du corps anonyme d’une jeune fille rejetée par une rivière de Taipei. ’’La Rivière draguée’’ ou l’admirable tentative de donner voix au désordre tacite du monde. »

@Marc Verlynde, https://viduite.wordpress.com

 

  • « L’écriture opère un formidable mouvement de recul, en faisant comme témoigner des éléments de la nature, mais aussi des êtres confinant au fantastique qui nous ouvrent leur version singulière du drame. (…) Cette voix endeuillée qui ausculte l’évènement dans toute son étendue phénoménale n’est d’ailleurs pas sans rappeler une des origines supposées de la tragédie grecque en tant que levée d’un chant à la gloire d’un héros disparu. » 

@Louis Dieuzayde, Maître de conférences en esthétique théâtrale

 

  • « D’un ton d’abord étrangement naïf, ’’La Rivière Draguée’’ prend les atours d’une enquête aux confins du fantastique, autour de la découverte du corps d’une petite inconnue de 5 ans, qui semble mystérieusement prendre le pouvoir de dérégler ce monde qui reste. (…) L’écriture se laisse porter par les voix d’une merveilleuse troupe d’acteurs, au rythme naturel et incarné d’une pensée à voix haute, au fil de l’eau. »


 @Joanna Selvides, journal Ventilo du 24 mars 2022

Texte de Arno Calleja publié aux éditions Vanloo
Mise en scène : Franck Dimech
Avec : Jung-Shih Chou, Anne-Claude Goustiaux, Anne Naudon, Olivier Puech et Frédéric Schulz-Richard
Lumière et décor : Sylvain faye
Création sonore : Lola Dop-Varnède
Costumes : Frédéric Forest
Couturière : Elsa Cassili
Chargée de diffusion : Odile Thiéry
Un spectacle coproduit par Les Théâtres-Gymnase et Bernardines, Marseille -, avec les soutiens du TDB-Théâtre de Briançon, du Théâtre Antoine Vitez – Aix-en-Provence, de la Distillerie, Aubagne, de la Ville de Marseille et du Département des Bouches-du-Rhône.
 
 
© : Photographie : Hung I-Chen, Go YI-hui

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