Woyzeck Georg Büchner

UNE COPRODUCTION GULING AVANT-GARDE (TAIPEI) / LINC2 (SHANGHAI) / THÉÂTRE DE AJMER (MARSEILLE) / THÉÂTRE DE LA MINOTERIE (MARSEILLE) / THÉÂTRE ANTOINE VITEZ (AIX EN PROVENCE).

Rien ne pousse dans le monde de Woyzeck. Dieu l’a abandonné. Chacun le sait, tout le monde s’en fout. Les fils fuient les pères. Et la science, qui éclaire ailleurs le monde, est réduite aux fantasmes d’un médecin qui, l’œil rivé à l’objectif de son microscope, observe fiévreusement s’enculer deux pucerons.

Lien vers extraits vidéo du spectacle : https://youtu.be/rgrtJ7cBVhc?si=wzBawkfFWJa8ERkn

Ce Woyzeck est un rituel où les mots de l’Occident côtoient les silences de l’Asie. (…) La direction d’acteurs de Dimech fait de son « Woyzeck » un salutaire antidote aux productions théâtrales habituelles où l’image et la technologie prédominent. (…) Son spectacle est une étude sobre et lucide de la folie.

Taipei Times.

Le Woyzeck mis en scène par Franck Dimech a trouvé une belle tension entre la langue chinoise et une pièce du répertoire classique occidental. Il a su créer un Büchner avec de la « chair taïwanaise ». Un spectacle subtil.

National Culture and arts Foundation.

 

« Woyzeck » est la seconde collaboration internationale entre le Théâtre Guling et le Théâtre de Ajmer. Le spectacle mis en scène par Franck Dimech a rencontré un grand succès. « Une expérience précieuse entre un metteur en scène étranger et de jeunes acteurs taïwanais » a souligné YAO Lee-Chun, directeur du Théâtre Guling.

United Daliy News.

La mise en scène fonctionne véritablement en mode cru, tranchant, et confère à l’ensemble l’ampleur d’une tragi-comédie grinçante, malsaine, violente, décrivant de façon acérée la déliquescence d’un monde (bruits sourds et craquements angoissants, chutes de terre, ambiance cabaret orgiaque d’humanité en fin de parcours) et la déchéance d’un pitoyable bipède luttant pour sa survie.

A travers l’engagement physique, le chant également, beaucoup est exprimé : violence, misère et cul (de sac).

Antoine Pateffoz, La Marseillaise.

La violence contenue dans le jeu des acteurs est déroutante. L’absence de pudeur, bannie à travers l’exposition brute de la nudité, de l’ivresse, de la schizophrénie, d’une sexualité bestiale, de l’asservissement humain et de son abêtissement renverse les conventions. (…) La salle semble retournée comme sous l’effet d’une secousse sismique.

Elodie Creze, Marsactu.

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