Schnell, Schneller un montage de texte sur la déportation de Frédéric Forest et Franck Dimech

UNE COPRODUCTION THÉÂTRE DE LENCHE / THÉÂTRE DE AJMER, MARSEILLE.

                                           EXTRAITS DE PRESSE :

  • Puisqu’il nous est interdit de représenter au théâtre les écrits de Charlotte DELBO, déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943 dont l’œuvre est publiée aux éditions de Minuit, puisqu’il nous faut étouffer en nous sa voix -étouffer-, ce qu’il nous reste à faire c’est d’inventer une parole qui voudrait épuiser tous les témoignages. Une parole qui insistera pour transmettre le pire absolument. Transmettre ce qui aujourd’hui encore ignore son nom, mais qui veut dire, qui n’accepte pas d’être tu et qui n’accepte pas de ne pas être entendu. Cette parole que nous inventerons, ne s’énoncera pas au nom d’elle-même, de son intelligence, de sa perspicacité, de sa convenance, elle voudra embrasser dans son impossible, le désir de rendre compte de tout. Surtout de la voix de ceux qui ne sont plus là, qui n’ont jamais pu être là pour la tenir. Ceux qui n’ont jamais même laissé aucune trace de rien, pas même de leurs noms.  Il n’y a pas de droits d’auteur sur la peine.                                                                                                                                 @Frédéric Forest.
  • C’est sous le dessin schématique d’un sapin de Noël tout clignotant de tubes néon que se déroule le spectacle. Présence dérisoire et fantomatique, symbole d’une vie antérieure à la Shoah, évocation d’un passé d’amour, de famille et d’enfance. Peut- on imaginer qu’au plus profond du dépouillement et de la fréquentation quotidienne de la mort, l’être humain puisse évoquer les réunions familiales et festives d’avant le néant et l’horreur ? (…) On est dans l’essence même de la désagrégation, dans le verbe toujours présent incarné par trois merveilleux acteurs.                 @Chris BOURGUE, Zibeline novembre 2015.     

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